BSEO N° 311, Décembre 2007

Avant propos

Chers membres, chers amis, votre comité de lecture composé quasiment des mêmes personnes que votre conseil d’administration, a le grand plaisir de vous présenter ce numéro consacré aux Marquises.

Il commence par le gros travail de réflexion et de commentaires de Constant Guéhennec sur le document Langsdorff, recueil des mots de la langue marquisienne réalisé en 1804. Il s’agit là d’une référence dorénavant.

Michel Bailleul nous offre un historique de la cartographie de l’île de Nuku Hiva en onze cartes dessinées par différents navigateurs européens de 1791 à 1993.

Quant à Pierre Romain, il met au point pour nous une traduction commencée par Barry Rollett,

SOMMAIREAvant Propos
…………………………………. p. 2

Nuku Hiva 1804 –
Terre des hommes –
Langage des hommes –
Le document Langsdorff

Constant Guéhennec
…………………………………. p. 4

Evolution de la cartographie
de Nuku Hiva

Michel Bailleul
…………………………………. p. 75

Lettre de Kekela proposée
par Barry Rollett
et mise en forme définitive

Pierre Romain
………………………………….. p. 90

Commentaires de lecture de
William Pascoe Crook,
Récit aux Îles Marquises,
1797-1799

Serge Dunis
………………………………….. p. 96

d’une lettre de J. Kekela, pasteur protestant hawaiien en 1866 à Puamau Hiva Oa.

Enfin, Serge Dunis nous parle de Récit aux îles Marquises de William Pascoe Crook qui y résida de 1797 à 1799, édité par Haere Po.

Après avoir commencé l’année 2007 par la réédition du Dictionnaire de la langue marquisienne de Dordillon, c’était une bonne manière de la terminer que d’approfondir encore nos connaissances sur les Marquises.

Nous venons aussi de rééditer État de la Société tahitienne à l’arrivée des Européens d’Edmond de Bovis et dont le prix de cession est passé de 1200FCP à 700FCP, ce qui, tout en nous permettant de rentrer dans nos frais autorise un plus grand nombre à l’acquérir et donc à s’informer et accroître ses connaissances.

Nous finalisons actuellement la réédition du Dictionnaire de diverses langues pa’umotu de Stimson et Marshall et regrettons d’avoir pris quelque retard sur notre programme car il était prévu qu’il participe aux cadeaux de fêtes de fin d’année. L’agréable surprise préparée par votre Conseil d’administration s’en trouve donc différée.

En 2007, dans le cadre de l’Association des Éditeurs de Tahiti et des îles dont nous sommes membre, la Société des Études Océaniennes fut présente de manière active à quasiment tous les salons organisés. Bénéficiant de subventions des ministères territoriaux de la jeunesse et de la Culture et de l’État par le Fonds du Pacifique, dans l’AETI, nous pûmes participer aux différents salons : de Paris en mars, Papeete en avril, Paris ministère d’Outre mer en octobre, Raiatea en novembre et Bora Bora les 30 novembre et 1er décembre. Quasiment tous ces salons furent fructueux en contacts, ventes et adhésions, sauf celui d’Ouessant mais aussi, celui du ministère d’Outre mer. « Fructueux » pour la SEO, c’est faire des rencontres de lecteurs et d’auteurs, accroître notre cercle d’adhérents et partenaires et couvrir l’essentiel des dépenses voire revenir avec un surplus. Pour Ouessant donc où l’AETI hésita avant d’y mandater une personne d’Au Vent des îles, ce fut un fiasco et décision fut prise de ne plus y participer du tout. Au Salon d’Outre mer, nous fûmes pénalisés par la grève des transports et par une communication par trop confidentielle de l’évènement. Toutefois, la SEO put établir de nouveaux contacts institutionnels, consolider les anciens et satisfaire la curiosité des quelques étudiants qui apprirent par hasard les dates exactes de ce salon annuel.

Cette année fut aussi une année de chagrin car notre amie Janine Laguesse, si constante et fidèle à la Société des Études Océaniennes depuis plus de soixante ans, nous a quittés pour rejoindre nos devanciers au Rohotu No’ano’a. Son petit neveu Philippe Machenaud au nom de la famille, a remis à la SEO, le livre des procès verbaux de réunions de Conseils d’administration et Assemblées générales qu’elle a consignés en tant que secrétaire, de 1956 à 1988. Qu’ils en soient remerciés.

C’est le moment des voeux, qu’au nom du Conseil d’administration j’ai le plaisir et l’honneur de vous présenter en vous souhaitant le meilleur de la vie et si l’adversité insiste, puissiez vous la surmonter de manière allègre et sereine.

Bonne lecture et Bonne année,

Simone Grand